Myanmar

Nom officiel

République de l’Union du Myanmar

Nom propre Pyidaungzu Thammada Myanma Naingngandaw ; ပြည်ထောင်စု သမ္မတ မြန်မာနိုင်ငံတော် (my)
Continent Asie
Sous-continent Asie du Sud-Est
Population (palmarès : 26e) 53 343 778 habitants (2018)
Croissance démographique 0,89 % / an
Superficie 676 577 km²
Densité 78,84 habitants / km²
PIB (palmarès : 74e) 69,322 milliards $USD (2017)
PIB/habitant 1 299 $USD (2017)
Croissance du PIB 6,40 % / an (2017)
Espérance de vie 66,80 ans (2015)
Taux de natalité 18,39 ‰ (2015)
Indice de fécondité 2,29 enfants / femme (2014)
Taux de mortalité 7,96 ‰ (2015)
Taux de mortalité infantile (palmarès) 62,00 ‰ (2014)
Taux d’alphabétisation 89,50 % (2014)
Langues officielles Birman
Monnaie Kyat (K MMK)
IDH (palmarès : 179e) 0,578 / 1 (2017)
IPE 45,32 (2018)
Nature de l’État République parlementaire
Chef de l’État Président Win Myint ; Conseillère d’État Aung San Suu Kyi
Fête nationale 4 janvier (indépendance de 1948)
Codes ISO MM, MMR
Gentilé Birmane, Birman, Myanmaraise, Myanmarais
Touristes 3 443 000 personnes (2017)

 

Carte de Birmanie

 

La démocratie gagne mais reste fragile

Le Myanmar (ou Birmanie) est un pays d’Asie du Sud-Est continentale (autrefois appelée Indochine). Il possède des frontières communes avec le Bangladesh, la Chine, l’Inde, le Laos et la Thaïlande. Il est bordé par la mer d’Andaman au sud et par le golfe du Bengale au sud-ouest, avec environ 2 000 kilomètres de côtes.

Rangoun, capitale économique de la Birmanie
Rangoun, capitale économique de la Birmanie

Une sanglante dictature a dirigé le pays entre 1962 et 2011. Depuis lors, le Myanmar est devenu une république parlementaire.
Fin 2015, le parti de la prix Nobel de la paix 1988, Aung San Suu Kyi (détenue en résidence surveillée pendant presque deux décennies et libérée fin 2010), a pris le pouvoir grâce aux premières élections depuis 1990 (qui avaient été annulées par la junte militaire). En 2016, un président issu de son parti politique (Ligue nationale pour la démocratie), Htin Kyaw, a été élu par le parlement.
La situation des Birmans est catastrophique d’un point de vue sanitaire et social. Le travail forcé est encore largement utilisé par les militaires, notamment pour l’amélioration continue des infrastructures touristiques. Ce pays est en effet un véritable trésor historique, dont l’un des endroits les plus fameux se trouve près de Mandalay, au centre du pays, à Bagan. On peut y admirer des centaines de temples anciens dans une plaine immense.
Le tourisme est l’une des principales rentrées d’argent dans le pays, avec la vente du pétrole et du gaz, produit aussi bien à terre qu’au large en mer, notamment par le pétrolier français Total. L’opium est toujours produit en grandes quantités et alimente les trafics internationaux de drogue.
Malgré son ouverture récente, le pays reste isolé sur la scène internationale. Les militaires, qui dirigent encore une grande partie du pays et des institutions, orchestrent une véritable guerre contre la population des Karens. Ceux-ci luttent pour la survie de leur peuple dans les montagnes de l’est.
Quant à la population des Rohingya, communauté musulmane minoritaire présente sur la côte ouest du pays, dans l’État d’Arakan, elle est également persécutée depuis des années. Cette population, qui comprend environ un million de personnes, est comptée à part dans les recensements administratifs.

En 2006, pour échapper à d’éventuelles tentatives de renversement du régime, la junte a décidé de transférer la capitale politique du pays à Naypyidaw (ou Nay Pyi Taw), à 320 km au nord de Rangoon (Yangon), l’ancienne capitale et métropole économique du pays (5,2 millions d’habitants). Cette ville nouvelle, construite de toutes pièces au milieu de la forêt, a vu sa population exploser depuis lors, passant d’une simple bourgade de campagne à une grande ville dépassant désormais 1,1 million d’habitants.

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