Photo de scooter à l'arrêt

Pourquoi je vous conseille de louer un scooter

Vous envisagez de louer un scooter en Asie ? Si vous n’avez pas encore tenté l’expérience, faites le lors de votre prochain séjour! C’est le moyen de transport idéal pour se déplacer et visiter. Voici pourquoi.


Aller où on veut quand on veut

Quand on loue un scooter, on dispose d’un avantage de taille : la liberté de mouvement. On n’est plus dépendant des transports en commun et des taxis, ce qui est très pratique !

Le problème des transports en commun est qu’ils partent souvent à un horaire fixe. Et il faut se rendre à la station ou à l’arrêt de bus correspondant. Il arrive même parfois qu’il n’y ait pas d’arrêt désigné, et qu’il faille lever la main quand le bus passe. Pas évident quand on n’est pas un voyageur aguerri…

Dans certains endroits, les transports ont pour habitude de partir quand le véhicule est plein. C’est le cas notamment des taxis collectifs. Dans cette situation, il ne faut pas être pressé. Quant aux taxis et tuk tuk, c’est des parties de négociation parfois pénibles qu’il faut engager. En effet, plus le lieu sera reculé, plus il sera difficile de bien négocier le prix de la course, car il y a moins de concurrence.

Louer un scooter en Asie vous offre donc la liberté de ne pas dépendre des autres moyens de transport, et donc de ne pas perdre de temps. Plutôt avantageux, n’est-ce-pas ?

Scooter garé au bord d'une route et d'une rizière à Bali, Indonésie
Visiter à son rythme et s’arrêter quand on veut pour admirer les paysages

Se déplacer dans des endroits reculés et vivre des expériences uniques

Louer un scooter vous offre la possibilité de vous rendre sur des chemins peu empruntés. Et sortir des sentiers battus multiplie vos chances de découvrir le vrai visage du pays. Pas la photo de carte postale qu’on vous vend dans les agences ou autres guides de voyage. En allant explorer des coins isolés, vous partez de fait à la rencontre d’une population locale qui n’est pas habituée à voir des touristes. Et c’est souvent dans ces situations que vous pourrez voir le plus de sourires sincères sur les visages des locaux, et non des sourires convenus. Certains autochtones se demanderont pourquoi ce touriste est venu se perdre chez eux, les enfants vous feront certainement des signes de la main et vous interpelleront. Ce type d’expériences n’a pas de prix, et ce n’est pas lors d’un tour organisé que vous la vivrez.

Un vietnamien roulant en moto qui nous fait un signe de la main
Un local qui nous fait coucou, c’est plutôt bon signe
Occidental assis sur un scooter au bord d'une route regardant le paysage et les locaux, Vietnam
Aller à la rencontre de l’autre…
Jeunes occidentaux en scooter entourés d'enfants, Cambodge
Attention… Rouler en scooter peut faire de vous une star !

Un mode de transport économique

Louer un scooter en Asie est vraiment bon marché, alors pourquoi s’en priver ? Selon les endroits, la location oscille entre 5 et 10€ la journée, parfois un peu plus (au Laos notamment). Le prix du litre est quasiment moitié moins cher qu’en France, et un scooter consomme moins d’essence qu’une voiture. En moyenne, j’ai calculé que l’on pouvait faire 100 km avec un plein de 5 litres. Supposons que le litre d’essence soit à 0,80€, cela fait 4€ un trajet de 100 km.

Vous hésitez encore ?!

Un mode de vie « à l’asiatique »

Le scooter est plus qu’un mode de transport en Asie, c’est un art de vivre ! Les gens l’utilisent pour tout. Non seulement pour transporter des personnes -parfois des familles entières, j’ai vu jusqu’à 6 personnes sur un scooter!- mais aussi des marchandises. On peut presque dire que le scooter est le 3è bras de l’homme en Asie. Quand on loue un scooter, on adopte d’une certaine manière le mode de vie asiatique. On se fond dans la masse, on devient local, on oublie presque quelques instants qu’on est un « farang » de passage…

Moto surchargée de marchandises roulant sur une route au Cambodge
Il vaut mieux avoir un bon sens de l’équilibre…
Rassemblement de scooters devant l'entrée une église au Vietnam
Rassemblement de scooters au Vietnam

Mes conseils pratiques pour la location de scooter :

Comme pour toute location de véhicule, il y a des précautions à prendre. Suivez ces quelques conseils et tout devrait bien se passer :

  • Vérifiez que vous êtes bien couverts par une assurance. Cela semble couler de source, mais une petite piqûre de rappel s’impose. Si par malheur vous avez un accident et qu’une hospitalisation est nécessaire, les frais peuvent vite grimper ! Et si vous n’avez pas les moyens de payer, vous finirez dans un hôpital miteux, loin de vos proches. Sans parler des touristes inconscients qui y laissent la vie… Donc ne négligez absolument pas ce point. Comme le dit le dicton : mieux vaut prévenir que guérir.
  • Papiers à prendre avec soi lorsqu’on se déplace en scooter : permis de conduire international et copie de passeport. En cas de contrôle par des policiers, vous serez en règle. S’il y a tentative d’extorsion de leur part, vous aurez plus de cordes à votre arc pour éviter de payer un bakchich. Et si vraiment vous ne pouvez y échapper, vous aurez des éléments de négociations solides pour faire baisser la note. Expérience vécue à Bali…

  • Prendre des photos du scooter avant de partir. Surtout si le scooter est un peu usagé et présente des traces de rayures. Ce sera utile d’avoir ces photos s’il y a une mésentente avec l’agence de location lors de la restitution du scooter. En effet, certaines agences peu scrupuleuses n’hésitent pas à vous accuser d’avoir abîmé le scooter, et vous menacent de ne pas vous restituer votre passeport si vous ne payez pas. En cas de contestation, vous aurez des preuves qui joueront en votre faveur. Ça ne m’est jamais arrivé, mais j’ai eu vent de ces pratiques !

  • Toujours mettre son casque. En tous cas au moins si vous êtes un conducteur débutant. Pour trois raisons principales :

    _ la première, c’est que le port du casque vous protège en cas d’accident. Les chocs à la tête ne font pas de cadeaux et peuvent vous transformer en légume…

    _La deuxième, c’est que le port du casque est « officiellement » obligatoire. Bon dans la pratique, personne ne le porte… Mais ce n’est pas parce que vous ne voyez personne le porter que vous devez faire pareil. Les locaux connaissent les us et coutumes de leur pays, et risquent moins de se faire embêter par les autorités, contrairement à vous, ce qui m’amène au 3è point…

    _Vous serez moins susceptibles de vous faire arrêter par les policiers. Si les policiers veulent vraiment vous arrêter, ne vous faites pas d’illusions, ils le feront. Mais en portant le casque, vous serez moins facilement une cible. C’est comme avoir ses papiers sur soi, ça limite la casse…

  • Si vous n’avez jamais roulé en scooter auparavant, le mieux est d’en louer un dans une zone faiblement urbanisée, idéalement à la campagne, et de s’entraîner tranquillement. C’est parfait pour pratiquer lorsqu’il y a moins de trafic. Attention, circuler sur des routes plutôt calmes ne signifie pas qu’il n’y a pas de danger. Les routes non goudronnées cachent souvent des nids de poule, et des animaux errants, voire sauvages – chiens, poules, vaches, singes, etc. – peuvent surgir de n’importe où donc prudence !

Tiphaine et moi prêts à se balader en scooter avec nos sacs à dos à Bali, Indonésie

Prêts pour partir à l’aventure en deux roues ?!

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